Les entreprises parlent souvent de performance, rarement de respiration. Pourtant, la santé psychologique ne se décrète pas, elle se cultive au quotidien. Prévenir le burnout ou le borout, ce n’est pas organiser un séminaire “zen” une fois l’an. C’est encourager la parole, valoriser la pause, autoriser le doute. Un espace d’écoute régulier, une attention sincère aux signaux faibles, une culture du respect du rythme — voilà ce qui change réellement la donne. J’interviens en en

Le stress : un mécanisme utile qui devient destructeur Le stress est un mécanisme naturel conçu pour nous protéger. Face à une menace, le corps libère du cortisol et de l’adrénaline, accélère le cœur et prépare l’action. Ce système, efficace à l’époque où nous devions éviter les mammouths, devient problématique lorsqu’il s’active face aux mails, aux notifications et aux contraintes du quotidien. Un stress chronique peut conduire à : fatigue mentale troubles du sommeil anxiété

Revenir après un burnout, ce n’est pas “reprendre là où on s’est arrêté.” C’est recommencer autrement. Le corps n’oublie pas. Il garde la mémoire de l’épuisement, du stress, de la peur de retomber. Alors le retour au travail demande un temps, une douceur, une vigilance. Les personnes que j’accompagne traversent souvent cette phase d’inquiétude : « Et si ça recommençait ? » C’est normal. Le burnout fragilise, mais il peut aussi ouvrir un espace de compréhension et de transform

On parle souvent du burnout.Mais plus rarement du borout  — cet épuisement né non pas de trop faire, mais de ne plus savoir pourquoi on fait . Certaines personnes que j’accompagne ne sont pas débordées.Elles s’ennuient.Leur énergie s’étiole doucement, comme une flamme qu’on prive d’air.Elles se sentent inutiles, déconnectées, parfois honteuses de “ne pas aller mal” alors qu’elles ne vont plus bien du tout. Le borout, c’est le vide intérieur qui s’installe quand le sens dispar

Avant le grand effondrement, il y a des murmures, des tensions, des nuits hachées, des maux qu’on “n’a pas le temps” d’écouter. Le corps envoie des messages — la tête, elle, continue de cocher des cases. En tant que sophrologue, j’ai souvent rencontré des personnes qui se décrivaient comme “fatiguées, mais ça va”. Jusqu’au jour où le corps décide à leur place . Impossible de se lever, de penser, de respirer autrement qu’en apnée. Le burnout n’arrive pas soudainement. C’est le

𝐂𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐬𝐞 𝐯𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫. ❌ Un corps tendu en permanence. ❌ Un souffle court. ❌ Une impression de vide entre deux journées identiques. ❎ Beaucoup de personnes que j’accompagne ne sont pas « en burnout » au sens clinique du terme. ❎ Elles continuent à travailler, à sourire, à avancer. ❎ Mais tout est devenu lourd, mécanique, sans élan. C’est une 𝐟𝐚𝐭𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐢𝐧𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞, une éro