Votre pouvoir réside dans l'usage de votre attention. Quoiqu'il vous arrive extérieurement, rappelez-vous que le plus important est votre manière de le vivre intérieurement.
Pourquoi ? Parce que la difficulté ne porte ce nom que si vous éprouvez une résistance, une gêne, un inconfort. Et vous le savez parce que vous le sentez.
Or le seul endroit où vous sentez les choses réside dans le corps.
Pourtant regardez comme la plupart du temps votre réflexe est de vouloir faire cesser la source apparente extérieure de cette difficulté.
Bien sûr, si vous y parvenez, votre inconfort cesse... mais jusqu'à quand ?
Cela vous contraint à vivre avec une vigilance accrue pour éviter toute circonstance ou personne susceptible de générer ce que vous n'avez pas envie de sentir.
Alors prenez le temps de vous arrêter au moment de ce réflexe...
Et si la difficulté ne faisait que réveiller ce qui est déjà en vous, comme une invitation à venir au contact, à sentir ce qu'il en est vraiment. Je m'explique :
L'impact d'un évènement dans votre vie passe obligatoirement par le corps qui le perçoit (nos cinq sens, nos pensées). Le corps réagit en interprétant cette perception et la déclare agréable ou désagréable. Il s'en suit alors un refus mental de sentir ce désagrément plus ou moins fort ou au contraire un désir de s'attacher à ce qui est si plaisant.
Cette évaluation est liée à votre expérience de vie et dépend de chacun, mais le mécanisme est le même.
Lorsque vous êtes enfant, il est des circonstances (nombreuses !) où votre capacité à digérer les émotions est submergée. Vous n'avez pas la maturité d'un adulte (et tous ne l'ont pas en tant qu'adulte non plus...) ni le recul suffisant pour comprendre la complexité du monde des "grands". Alors en tant que tel, vous faites bien ce que vous pouvez pour vous adapter, voire survivre.
Tout ce que vous vivez ou sentez alors, s'enregistre dans le corps comme autant de blessures dont IL FAUT MAINTENANT SE PROTÉGER.
A l'échelle d'une vie cela représente une sacrée batterie de casseroles et autant de STRATÉGIES D’ÉVITEMENT.
Tout ceci étant dit, lorsque vous rencontrez une difficulté, voyez-le comme une invitation à vous laisser traverser par ce ressenti.
Non ce n'est pas facile, car il faut déjouer les stratégies de lutte et de fuite, comme autant de programmes automatiques de survie.
C'est là où réside votre pouvoir... En portant votre attention non pas sur l'histoire de ce que vous vivez, mais sur le ressenti qui est activé, provenant de la mémoire du passé encore présente en vous. Cela demande de la finesse et de bien s'approprier ses perceptions corporelles, sensorielles.
Par ma propre expérience et la formation reçue, j'accompagne toute personne qui se sent prête et se reconnait dans cette approche par le ressenti thérapeutique.
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